@blanc
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Le stress Les uns ont plutôt l’appétit coupé, d’autres compensent en mangeant. Nos réactions dépendent de notre caractère, de la façon dont enfant nous étions consolés…il semblerait aussi que les stress du quotidien (mauvaise journée au travail, irritabilité liée à la fatigue au travail, burn out pour les entrepreneurs) augmentent la prise alimentaire tandis que les chocs (fermeture dune entreprise) coupent l’appétit. L’observation clinique a clairement montré que des évènements traumatisants pouvaient entraîner une prise de poids chez certains individus, explique ce blog. De même on met en évidence des personnes rentrant de vacances avec quelques kilos en moins, sans privation ni restrictions. Enfin, chez d’autres, on sait que des situations de stress ou burn out professionnels entraîne une surconsommation d’aliments gras et/ou sucré. Notre relation à l’alimentation entre aussi en ligne de compte. La majorité des individus sans problème nutritionnels déclarent avoir l’appétit coupé en cas de stress, même si la faim reste pressentie. Inversement, de nombreuses personnes en surpoids ou souffrant de troubles du comportement alimentaire trouvent dans l’ingestion compulsive une façon de s’adapter au stress. La nourriture apparaît alors anxiolytique. Manger est un processus clamant pour un grand nombre de personnes, notamment pour ceux qui sont déjà en restriction cognitive. Cela concerne les personnes qui sont en restriction alimentaire ou qui envisage de faire un régime, ce qui le cas d’une majorité de personnes obèses. Et si le stress fait manger, il dirige en plus uniquement vers des aliments ‘palatables’, c’est-à-dire doux en bouche : on se console rarement avec des radis. Le stress menace aussi le cœur Or, quand on fait partie de ceux qui mangent plus lorsqu’ils stressent (et on sait à quel point les dirigeants d’entreprise sont soucieux, proche du burn-out), la peine est double. En effet, le cortisol (hormone du stress) entraîne la création de nouvelles cellules graisseuses, ce qui facilitent l’installation des kilos. Comme si cela ne suffisait pas, ce tissu adipeux sécrète lui-même des hormones, dont du cortisol… qui favorise le stress. Il engendre aussi la baisse de la sécrétion de la sérotonine, ce qui peut aboutir au besoin de consommer des aliments sucrés. Un véritable cercle vicieux : le surpoids favorise le stress. Les études montrent même que les états dépressifs pouvaient aboutir à une prise de poids accompagnée d’un début de syndrome métabolique (augmentation des taux de mauvais cholestérol, triglycérides, sucre sanguin, et surpoids concentré au niveau abdominal). Le stress menace donc ainsi en plus notre santé cardiaque. Halte au grignotage le soir Vous avez tendance à grignoter le soir ou à manger tard, en rentrant chez vous après une journée à gérer votre entreprise ? C’est fréquent quand on rentre épuisé nerveusement. D'abord, vérifiez si votre petit déjeuner est assez équilibré : trop léger, trop vite avalé ou trop triste, il peut entraîner une boulimie le soir (voir ce qu'est un petit déjeuner équilibré sur SagesseSanté). Ensuite, pensez à ce qui peut vous détendre : rentrer à pied, prendre un bain, passer un coup de fil à vos amis, vous installer sur le canapé avec un magazine ou faire un peu de sport. Pour le dîner, prévoyez un vrai repas : viande ou poisson, légumes, féculents, et gardez un aliment plaisir pour la fin : morceau de fromage, ou pain, ou chocolat
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